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Channel: Culture – Living The African Dream

PODCAST : RETOUR SUR LES MEILLEURS MORCEAUX D’AFRO POP 2017 !

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Découvrez la rétrospective 2017 des meilleurs morceaux de musique afro urbaine concoctée par Into The Chic avec BBC Afrique.

Suite à la publication de notre top spécial artistes africains ayant fait le buzz sur YouTube en 2017, BBC Afrique a reçu la rédaction d’Into The Chic pour revenir sur les morceaux de musique afro qui ont marqué l’année écoulée. Au programme, du coupé-décalé, de la naija pop, de l’afro pop… Un joli concentré sonore de ce qui se fait de mieux sur le continent, du Nigeria au Togo, en passant par le Cameroun, la Côte d’Ivoire, ou encore la République Démocratique du Congo. Vous avez les écouteurs bien vissés dans les oreilles ? C’est parti !
Into the chic
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OUAGA GIRLS : LE GIRL POWER SORT DU CAMBOUIS !

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Le 28 février sortira en France, Ouaga girls, un film-documentaire sur une bande de filles burkinabè prêtes à mettre les mains dans le cambouis pour s’en sortir.

Imaginez un groupe de jeunes filles burkinabè en bleu de travail et ballerines argentées, retapant les carrosseries des voitures, manipulant écrous et boulons entre un cours de mécanique et d’éducation civique… C’est le quotidien des futures mécaniciennes du CFIAM. Ce centre féminin d’initiation et d’apprentissage aux métiers a vu le jour à la fin des années 90 sous la houlette de l’ONG Terre des hommes, pour favoriser la réinsertion socio-économique de la jeunesse, et particulièrement celle des jeunes filles. Et pour cause, ce documentaire réalisé par la Suédoise ayant grandi au Burkina Faso, Theresa Traore Dahlberg, nous apprend que la population burkinabè compte plus de 45% de jeunes, et que parmi eux, plus de 53% sont au chômage.

Extrême précarité, analphabétisme, grossesses précoces… Autant de facteurs qui viennent entraver l’autonomisation de Bintou, Chantale ou encore de Dina, toutes trois issues de régions rurales. Sans éducation et souvent sans famille, elles imaginent une route de sortie via les voies de « garage » !

« Une femme peut faire n’importe quel métier si elle le veut », s’enthousiasme l’une d’elles. « Nous aussi, on a de la force », glisse une autre. Pourtant, pas si simple de s’imposer en tant que mécanicienne dans une société très patriarcale, vivant dans le souvenir d’un Thomas Sankara, fervent défenseur de l’émancipation féminine.

Malgré la pression des hommes, ces femmes iraient jusqu’à renoncer au mariage pour accéder à la liberté financière. Et pas question pour elles de céder aux voies professionnelles genrées comme le secrétariat ou la coiffure. Si certaines se rêvent chanteuse ou actrice, elles restent déterminées à décrocher leur diplôme.

Cette galerie de portraits alterne entre scènes face caméra avec la psychologue scolaire, et plans d’ensemble, dans la cour de l’école : sorte de garage à ciel ouvert. On passe de l’intime au collectif, de la solitude à la solidarité féminine comme gage de réussite. Les Ouaga Girls ou les « femmes du futur » !

Film Ouaga girls

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People : Lupita Nyongo’o achète les droits de « Americanah » de Ngozi Adichie pour l’adapter au cinéma

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Wanda People, bientôt vous aurez droit à un film tiré du roman «Americanah» de la célèbre romancière nigériane Chimamanda Ngozi Adichie. Eh oui elle a annoncé tout récemment lors d’une conférence au Quai d’Orsay, à Paris, que l’actrice mexico-kényane Lupita Nyong’o avait acheté les droits de son dernier roman.

La jeune actrice Lupita Nyong’o a un véritable penchant pour la littérature ces derniers temps Wanda People. Il y a quelques jours seulement, cette dernière a présenté son livre SulweUn livre d’enfant qui parle du blanchiment de la peau. Elle ne s’est pas arrêtée là. Aux dernières nouvelles, elle aurait acheté les droits du roman « Americanah » de la romancière nigériane Chimamanda Ngozi Adichie et compte réaliser un long-métrage qui sera produit par l’acteur américain Brad Pitt. Wow !

Paru en 2013 et traduit en français en 2015 par l’écrivaine Anne Damour, l’ouvrage raconte les déboires d’Ifemelu, une jeune nigériane qui a quitté son pays natal pour suivre des études universitaires aux États-Unis. Arrivée là-bas, tout n’est pas rose pour elle. Elle se retrouve confrontée au racisme et à la discrimination. Assh !

Seulement à lire ce petit résumé, on imagine déjà comment le film sera top Wanda People. Un véritable régal. Encore que Lupita Nyong’o risque de tenir le rôle d’Ifemelu, son héroïne. En tous cas Wanda People on attend seulement les bonnes choses.

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Lupita Nyong’o a écrit un livre pour enfant sur le blanchiment de la peau

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Lupita Nyong’o publiera en janvier 2019 son prochain ouvrage, il s’agit d’un livre pour enfant.

Après avoir fait part de sa mésaventure personnelle avec le réalisateur Harvey Weinstein dans une tribune publiée dans le magazine américain le New York Times, Lupita Nyong’o devrait à nouveau faire parler sa plume. L’actrice vient en effet de révéler sur son compte Twitter la publication de son premier ouvrage, il s’agit d’un livre pour enfant appelé  “Sulwe”.

“Je suis ravie de vous révéler que j’ai écrit un livre pour enfant ! Il est intitulé “Sulwe” !”

Liputa....

Le récit relate l’histoire d’une petite fille kenyane complexée par sa couleur de peau

Le récit “Sulwe”, qui veut dire “star” en luo (langue kenyane), relate l’histoire d’une petite fille kenyane qui à la peau plus sombre que les autres membres de sa famille, un fait qui l’a rend mal à l’aise et qu’elle va tenter par tous les moyens de changer.

Lupita a en effet expliqué lors d’une interview pour le magazine Times sa volonté d’écrire pour un public jeune sur le sujet du blanchiment de la peau. Un sujet sur lequel elle s’était déjà exprimée publiquement lors de la cérémonie Essence Festival et qui serait intéressant d’aborder avec une tranche d’âge plus jeune et moins disposée à entendre son message sous la forme d’un discours.

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« APP-ELLES » : UNE APPLICATION DE DIARIATA N’DIAYE POUR LUTTER CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

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À travers sa musique, son travail militant et son application « App-elles », Diariata N’Diaye – créatrice de l’association Résonantes – travaille afin que les victimes des violences faites aux femmes ne soient plus seules.

À 34 ans, la jeune entrepreneuse française d’origine sénégalaise lutte contre les violences conjugales, l’excision, le viol ou encore le mariage forcé, qu’elle a elle-même failli subir.

Mais c’est en voyant des femmes autour d’elles, des victimes qui lui ont raconté leur combat quotidien, qu’elle a décidé de commencer à sensibiliser les 15-30 ans sur le sujet des violences faites aux femmes dans les collèges et lycées par le biais de son spectacle « Des mots sur des maux » ( 2008) en compagnie du guitariste Patrick Dethorey.

Désireuse d’aller plus loin dans son engagement, elle lance une application solidaire « App-Elles » , présentée au CES de Las Vegas.

« Ce qui est efficace pour toucher les jeunes, c’est de faire une appli, de leur permettre d’appeler à l’aide d’autres personnes que les secours. En discutant avec des victimes de violences, je me suis bien rendue compte qu’elles n’appelaient pas la police et qu’elles ne portent pas plainte », dit-elle lors d’un entretien accordé à TV5 Monde.

En effet selon les chiffres officiels publiés sur Stop-violence-femmes.gouv.fr, en France 225 000 femmes sont victimes des violences sexuelles et/ou physiques de la part de leur conjoint ou ex-conjoint chaque année mais seulement 19% d’entre elles osent porter plainte en gendarmerie ou en commissariat de police. Un pourcentage faible qui s’explique par la peur de l’agresseur et de ses menaces, le coût et la longueur des procédures ou encore l’inintérêt accordé à leurs témoignages pour ne citer que ça.

Une application anti-agression

Diariata N’diaye a alors imaginé un autre moyen qui permette aux victimes de parler librement, d’avertir et de s’informer. Grâce à l’application « App-Elles », dès qu’une femme se sent en danger, elle peut envoyer un message d’alerte à trois contacts en appuyant sur un simple bouton.

Les personnes alertées recevront les coordonnée GPS de la victime afin d’appeler les secours ou lui venir directement en aide. Une autre option permet d’être en contact avec des associations pour témoigner et s’exprimer. Enfin, le bouton « informer » donne accès aux différentes procédures possibles.

Aujourd’hui une campagne de financement participatif est lancée pour la mise en production du Bracelet d’Alerte Connecté. Un moyen encore plus efficace d’alerter les trois personnes sans passer par le téléphone.

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WAKA WAKA FESTIVAL : PAS UNE, MAIS DES DANSES AFRICAINES !

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Les 16, 17 et 18 février derniers, le festival Waka Waka dédié aux danses afro urbaines a célébré la richesse de la culture afro et souligné l’énergie créative d’une jeunesse métissée. Reportage.

Rendez-vous est pris à Lille, la future capitale de la culture en 2020. Sur quelques 200 panneaux de la ville des Hauts-de-France, près de 60 portraits sont placardés, tous rehaussés du slogan « Les Lillois ont du talent ». Parmi eux, Jeannine Fisher : chorégraphe installée à Lille, fondatrice de Wassa l’asso et de l’école dédiée aux danses afro-urbaines, Waka Waka Dance Academy. Et du talent, de l’énergie mais aussi de l’ambition, la Franco-Camerounaise en a. « Seulement deux femmes noires sont représentées dans la campagne ! », tient à souligner cette artisvite qui œuvre pour la progmotion de la culture afro dans un élan de modernité.

Preuve avec l’édition inaugurale du festival Waka Waka qui s’est tenue le week-end dernier dans le cadre du festival Hip Open Dance. Pendant trois jours, Jeannine Fisher, escortée d’une équipe de jeunes bénévoles proactive et enthousiaste, a fédéré Lillois, Parisiens, Amiénois et autres Bruxellois autour de passions et d’intérêts communs, les danses afro et les cultures urbaines. « J’avais à cœur de montrer l’ébullition et la créativité qu’il y a dans les capitales africaines, d’abord à travers la danse », reconnaît-elle, à présent emmitouflée dans son manteau, ses longues tresses d’argent flottant sur son drap de laine.

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Une Afrique plurielle, un public métissé

Le festival touche à sa fin, Jeannine vient de donner son dernier workshop. Une session de danse d’initiation (mais attention, il faut s’accrocher !) réservée à l’azonto du Ghana. « Une danse très théâtrale, représentative de notre africanité », née sous la houlette de lycéens ghanéens. Aux côtés d’Accra donc, Lagos avec l’afrobeat nigérian, Libreville avec le jazzé du Gabon, Abidjan et ses steps de coupé décalé, la capitale congolaise, Kinshasa, et le ndombolo, Luanda et l’afro house angolaise etc.

Montrer la diversité et la richesse culturelle du continent, un pari réussi, mais qui n’était pas gagné d’avance. « A Lille, comme dans beaucoup de grandes villes françaises, on parle de danse africaine. C’est une hérésie. Je suis fatiguée que l’on réduise toujours l’Afrique à un pays, s’indigne celle qui a grandi au Cameroun et qui danse depuis toute petite. « L’Afrique est plurielle, c’est 54 pays et une mosaïque de cultures », rappelle-t-elle.

Entre 30 et 40 personnes se sont donnés rendez-vous à chacun des workshops emmenés par des chorégraphes reconnus par la profession, et environ 500 visiteurs ont eu le loisir de s’enjailler au bal afro logé à la salle des fêtes de Fives, où les onze musiciens du collectif parisien, Les Frères Smith, nous ont fait – là encore – voyager du Nigeria, à coups de sonorités afrobeat, à l’Éthiopie à grand renfort d’envolées jazz.

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Parmi le public et les visiteurs, le métissage était à l’honneur. Un coup de maître à l’heure où de nombreux événements célébrant la culture afro sont taxés de communautarisme ou peinent à élargir leur palette de visiteurs. « Je suis Afropéenne, j’ai grandi entre l’Afrique et l’Europe et je suis amoureuse des cultures africaines. Du coup, j’ai vraiment envie de les partager aux Afrodescendants et non Afrodescendants, aux personnes racisées ou non. L’ouverture d’esprit, voilà ce pour quoi je me bats. », souligne Jeannine, tout en reconnaissant l’importance de quelques promoteurs de la culture afro à Lille, pionniers du genre, parmi lesquels feu l’association Art et médias d’Afrique à l’origine du Fest’Africa – premier festival de littérature africaine en Europe – sans oublier Karibou Africa au sein de laquelle l’entrepreneure a fait ses premières armes.

Inspirer la nouvelle génération

Parce que Lille reste reconnue pour son tissu associatif riche et ancré dans de longues traditions militantes. C’est d’ailleurs avec le soutien de la Mairie de Lille que le festival Waka Waka a pu voir le jour et être hébergé dans des établissements comme le Flow, Centre Eurorégional des Cultures Urbaines, et la Maison de quartiers des Moulins.

Pour autant, « Lille est aussi une ville très ségréguée, éclaire l’une des élèves de la Waka Waka Dance Academy, habituée au cours d’afro house. J’habite à Wazemmes, un quartier populaire situé à deux pas de celui des Moulins où se passe la majeure partie des workshops, et je peux vous dire que c’est là que se trouve la diversité. Pas dans le vieux Lille, très huppé », complète celle qui s’essaiera aux steps de ndombolo et d’afrobeat imaginés par la charismatique Dee Win.
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Pour l’enseignante de 30 ans tout rond, d’origine ivoirienne et centrafricaine, une formule comme celle du Waka Waka festival permet avant tout d’« inspirer les générations à venir et de laisser une trace ». La manifestation est également une façon pour « Africains et Afrodescendants de renouer avec leur histoire ». Raison pour laquelle la chorégraphe et petite protégée de Yap’s la Pirogue et de Lionel Vero – deux pointures du genre à Paris officiant au studio MRG – ne se contente pas de réaliser ses « moulés » à la perfection. Elle fait un certain nombre de recherches sur l’histoire des steps « qui reprennent souvent des gestes de la vie quotidienne », pour mieux les transmettre à ses élèves.

La transmission, une ambition que Jeannine Fisher soutient. « Pendant le festival, on a entendu des hits d’artistes afro que tout le monde connaît, et on a pu constater qu’avec eux on accédait aussi à la culture africaine. Maître Gims ramène le lingala et le ndombolo, Section Pull up, des lignes d’afrohouse, Booba, lui, fait des featuring avec Fally Ipupa : on est en plein dedans… Les prochaines générations vont certainement toutes parler lingala ! », s’enthousiasme la danseuse.

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La culture afro a le vent en poupe, et si Jeannine et ses acolytes en ont pleinement conscience, a aucun moment du festival il n’a été question de surfer sur la vague. Il n’y avait qu’à voir les gamins venus danser pendant ces trois jours s’exprimer en mouvement et en sourire pour s’en rendre compte. Un élan de vivre ensemble grisant. « Je suis fière de montrer que l’Afrique est un vivier de talents intarissables. Je pense que nous-mêmes, Africains, on ne se rend pas compte de tout ce qu’on sait faire », s’émeut Dee Win.

« Joie, sagesse, énergie, voilà comment on pourrait résumer ces trois jours », conclut Jeannine qui espère à terme pouvoir ouvrir un complexe où elle hébergerait son école de danse, une salle de concert, une bibliothèque de littérature africaine… Et faire de Lille une véritable plaque tournante de la culture afro urbaine.

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YEMI ALADE : REINE PANAFRICAINE

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Après avoir célébré le continent africain avec Mama Africa, l’afro pop star nigériane, Yemi Alade, étend sa magie noire en délivrant l’un de ses albums les plus panafricains.

Une pochette signée de l’artiste nigérian, Laolu Senbanjo – déjà à l’origine de plusieurs artworks de Beyoncé – et un titre d’album aussi accrocheur qu’évocateur… Yemi Alade ne pouvait pas taper plus dans le mille avec Black Magic. Le nom de baptême de ce troisième effort sorti fin 2017 n’est autre qu’un hashtag viral et recense plus d’un million de photos sur Instagram. Tandis que le body painting – cet art convoquant les peintures corporelles africaines ancestrales – qui habille la peau de la vedette sur sa pochette, s’affiche aujourd’hui sur tous les visages de la jeunesse de la diaspora africaine, présente aux premières loges de cool festivals comme Afropunk.

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« FEMMES DU RWANDA » : SONIA ROLLAND REND HOMMAGE AUX FEMMES ENTREPRENANTES DE SON PAYS NATAL

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Après « Rwanda, du chaos au miracle », Sonia Rolland se concentre sur le parcours des femmes de son pays d’origine dans un nouveau documentaire. L’occasion de les mettre à l’honneur en cette journée des droits des femmes.

« Je suis Sonia Rolland et je vais vous faire découvrir ma terre natale, le Rwanda » annonce-t-elle en début de son deuxième documentaire, Femmes du Rwanda, diffusé à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes sur Planète +. L’année dernière, l’actrice à la tête de sa société de production est allée à la rencontre des femmes actives de son pays d’origine. Des femmes modernes à la carrière florissante et officiant à des postes importants.

Elles sont cheffes d’entreprise, femmes politique ou encore productrices du meilleur café du pays comme les Rwandaises d’une coopérative située dans la région de Kayonza. Une association composée de 157 femmes et trois hommes.

Les femmes qui représentent une part importante de la population se sont naturellement imposées dans les domaines dits masculins.  Elles composent un Rwanda engagé, féministe et exemple de parité : « En Afrique, c’est certainement un des pays qui œuvrent le mieux pour les femmes. Il se positionne très bien. C’est assez singulier dans un pays africain que des femmes aient des postes aussi importants dans des domaines assez fermés, comme le milieu des entrepreneurs (…) Elles n’ont peur de rien, elles partagent le pouvoir avec les hommes. Il fait bon vivre pour les femmes au Rwanda » révèle-t-elle lors d’une interview accordée aux Inrocks.

Les femmes, actrices du pays

Après le génocide des Tutsis en 1994, les nombreuses femmes veuves ont aidé à la reconstruction (économique) du pays. Selon l’ONU, 800 000 personnes ont été tuées. Parce que les hommes manquaient, elles sont devenues actrices en participant au développement du Rwanda et leur place dans la société « leur a été rendue » informe Sonia Rolland. Le documentaire Femmes du Rwanda dévoile une société matriarcale existante avant la colonisation.

Aujourd’hui, plusieurs lois visant la parité ont été instaurées, la Constitution a été modifiée. Depuis 2003, 30% des postes dans les instances de prise de décision de l’État doivent être attribuées aux femmes. Au pays des Mille collines, c’est Louise Mushikiwabo qui occupe le poste de Ministre des affaires étrangères depuis le 1er décembre 2009.

Valorisées en politique, elles représentent 64% du parlement. Celui-ci est d’ailleurs présidé par une femme. « Qui mieux que les femmes peut proposer des projets de loi pour elles ? Ce ne sont pas les hommes qui vont réfléchir à la place des femmes », déclare l’ancienne Miss France, fière de cette Assemblée nationale féminisée.

La réalisatrice n’a pas fini de faire découvrir et révéler au grand public des histoires inconnues, inspirantes. Elle prépare actuellement un long-métrage intitulé Miss.  En attendant, découvrez la bande annonce de Femmes du Rwandadiffusé ce jeudi 8 mars à 20h55 sur Planète +.

Sonia R.

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« UNE MOUCHE DANS UN VERRE DE LAIT ! » : UN ROMAN POUR SENSIBILISER CONTRE LA DÉPIGMENTATION VOLONTAIRE

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Dans un style simple, la Guadeloupéenne Valérie Vatin aborde dans son deuxième ouvrage « Une mouche dans un verre de lait ! » un sujet lourd et souvent tabou chez les communautés afrodescendantes : la dépigmentation volontaire.

C’est en se promenant dans un quartier populaire de la capitale française que l’idée lui est venue. Guadeloupéenne aux origines asiatiques, Valérie Vatin est une femme « noire et fière de l’être » dotée d’une chevelure dense et naturellequi ne passe pas inaperçue. Parce qu’elle en a eu assez de se faire interpeller par des marchands qui lui proposaient ouvertement des produits dits « miracle » afin qu’elle « se nettoie la peau », elle a décidé de prendre un engagement littéraire et de toujours utiliser son écriture pour défendre la femme noire en général.

« Qu’elle soit créole ou africaine, la femme noire souffre énormément de certains stéréotypes. Il y a une pression médiatique omniprésente exercée sur elle mais on veut la passer sous silence. On fait comme si c’était normal de lui demander ou de lui suggérer de se décolorer la peau pour être plus claire et donc mieux acceptée sur le plan amoureux, ou au travail » déplore la professeure de lettres agacée par les panneaux publicitaires affichant des femmes au teint clair et cheveux lisses.

Des faits qu’elle relate à travers la protagoniste d’Une mouche dans un verre de lait ! (Jets d’encres éditions : Daisy, une jeune femme antillaise diplômée, accomplie, indépendante financièrement, moderne mais follement désireuse de plaire à son futur ex-compagnon parisien blanc…Un livre qui se veut être le reflet d’une société dans laquelle plane encore un racisme latent.

Plusieurs raisons poussent les femmes noires à se blanchir la peau. Ici, l’auteure de Contes créoles de mon enfance pointe du doigt l’influence des proches, la volonté de se conformer aux standards de beauté mais aussi le colorisme :

« Au sein même de la population noire antillaise, il y a une stratification, une classification de la couleur noire qui remonte au temps de l’esclavage et de la colonisation. La femme antillaise peut être très foncée – elle se fera parfois même appelée ‘bleue’ – et elle peut être également claire comme une métisse, on l’appellera alors chabine. C’est un compliment pour une femme antillaise de se faire nommer ainsi » explique l’auteure. Elle démontre ce phénomène dans un passage où une maîtresse d’école place les élèves noirs au fond de la classe et les plus clairs aux premiers rangs.

« C’est triste à dire mais c’est quelque chose qui reste. L’enfant noir foncé aura deux fois plus de travail à faire que l’enfant noir clair… » ajoute-t-elle.

La dépigmentation nuit à la santé et l’identité

Un complexe ancré qui fait croire que la dépigmentation est la solution. Cet usage fait encourir des risques car ces produits à base d’hydroquinone ou de mercure que l’on retrouve sous forme de crème ou de savon sont extrêmement toxiques pour la santé. Raison pour laquelle ils sont interdits à la vente.

Ces produits blanchissants atténuent violemment la mélanine, dénaturent ainsi la peau et la fragilisent fortement. « S’en suivent de l’eczéma, des brûlures, des irritations, cicatrices, une forte pilosité mais ce n’est pas tout car l’utilisation prolongée peut entraîner des cancers, du diabète et puis une perte de soi. On ne se reconnaît plus. », informe Valérie Vatin qui a elle-même testé brièvement ces produits pour faire disparaître ses taches pigmentaires.

Faire de la prévention

Le 25 mai 2016, la DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), publiait sur son site officiel la liste des nombreux produits – dangereux et non conformes destinés à blanchir la peau – retirés et saisis du marché depuis 2015. Caro light, rapide 7 jours, Star cosmetic, l’Abidjannaise ou encore JBC Skin Care… « La grande majorité a été rencontrée à Paris, en région parisienne, mais aussi en Rhône-Alpes, en Seine Maritime, dans l’Hérault ou encore en Martinique et en Guadeloupe. » peut-on lire sur le portail du ministère de l’économie.

Pour Valérie Vatin, il faut encore aller plus loin : « Ce n’est pas suffisant, les gouvernements doivent prendre des mesures. Dans la grande ville de Pointe-à-Pitre, il y a des femmes qui en vendent librement ! », dénonce-t-elle.

Avec son livre Une mouche dans un verre de lait ! , elle lutte contre ce marché et tente de sensibiliser le plus grand nombre aux conséquences désastreuses de la dépigmentation à travers une écriture simple, drôle et une histoire universelle : « Je suis là pour m’adresser à mes jeunes sœurs et aux femmes qui, comme moi, doivent apprendre à aimer leurs cheveux, leur corps, leurs peaux. Ce livre a été écrit pour la femme noire de 7 à 77 ans, il n’y pas d’âge pour prendre conscience de qui on est, ce que l’on vaut et qui on veut être. Je ne suis pas là pour faire des étincelles littéraires avec ma plume, ce n’est pas mon but ».

Une grande partie des fonds récoltés par cet ouvrage serviront à créer des échanges éducatifs entre les étudiants antillais et ceux d’Afrique. « C’est un projet futur qui me tient à cœur. », conclut celle qui souhaite développer sa culture africaine et son amour pour cette terre.

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Dj Cuppy, la Nigériane aux manettes de sa petite industrie

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Fille de Femi Otedola, business man nigérian ayant fait fortune dans l’industrie pétrolière, DJ Cuppy a hérité du sens des affaires de son patriarche. Évoluant dans un secteur à dominante masculine, l’ex protégée de Jay-Z est aussi à la tête d’une agence de management de talents africains. Et concilie musique et business, passion et carrière.

Il nous aura fallu plus d’un mois et demi et une petite trentaine de mails échangés avec ses managers respectives pour finalement décrocher un entretien avec celle qui accorde afrobeats au féminin. Parce que si Florence Ifeoluwa Otedola, a.k.a Dj Cuppy, fait vibrer les dancefloors des capitales africaines, européennes et américaines, c’est dans les airs, donc, qu’elle passe le plus clair de son temps.

Passages radio, interviews, campagnes de pub et DJ sets, la productrice nigériane, née à Lagos et installée à Londres, est sans arrêt en déplacement à bord de son jet privé. Un rythme de vie à 100 bpm. Productrice, entrepreneure et créatrice de son propre label, l’ex poulain de Jay-Z est également la première ambassadrice Pepsi à l’international. Et compte bien, du haut de ses 25 ans, concilier musique et business à l’image de Mrs Carter.

Si on a tendance à faire rimer le Djing et monde de la nuit avec mode de vie oisif, cette diplômée en économie et en business au King’s College de Londres et en industrie musicale à l’université de New York, est une élève studieuse. Cuppy n’a pas encore publié d’album qu’elle fédère déjà près de 680 000 followers sur Instagram, 289 000 sur Twitter et plus de 64000 fans sur Facebook cumulés en quatre ans seulement. Tandis que son dernier tube en featuring avec le Ghanéen Sarkodie récence plus d’un million de vues sur Youtube depuis sa sortie fin mars dernier. Entretien entre deux escales.

Vous êtes diplômée d’un master en industrie musicale et avez étudié l’économie… Une formation qui en dit long sur vos objectifs de carrière.

Elle rit. La musique a toujours été ma passion. Je suis lauréate du prix Alumni Artistic Achievement de la promotion 2017 de l’université de New York. Etudier la musique a décuplé mon sens de la créativité. Tandis que la filière économie, en effet, même si ce sont mes parents qui m’ont suggéré de suivre cette voie, m’a permis de devenir entrepreneure. Je ne regrette rien !

Qui vous a transmis cette fibre entrepreneuriale justement ?

Sans hésiter, mes parents ! Ils sont tous les deux entrepreneurs au Nigeria. Mon père est l’un des hommes d’affaires les plus reconnus de notre pays. Quand j’étais petite, on jouait au Monopoly ensemble, c’est dire ! Mon père a travaillé dur toute sa vie et il continue. J’ai grandi en étant consciente de la valeur du travail. C’est ce qui me permet de garder les pieds sur terre.

En 2014, vous avez lancé votre propre société de production de musique et de management, Red Velvet Music Group. Etait-ce par difficulté à trouver un label ou pour être indépendante artistiquement et financièrement ?

Je voulais créer un environnement qui puisse aider les talents africains à se développer. Il y avait un manque criant de structures d’accompagnement dédiées aux jeunes artistes au Royaume-Uni. En Europe et même partout ailleurs, il n’existe pas d’agence spécialisée dans le management de talents africains. J’ai décidé de comblé de manque. On a travaillé avec Mr Easi, fait des collaborations avec la blogueuse mode JTO, du consulting pour des événements… Donc en marge de ma propre carrière, je développe ce business dans l’espoir de révéler les futures Cuppies !

Vous êtes passée par le label de Jay-Z, Rock Nation…

C’était une expérience formidable, qui a vraiment aidée à développer ma fibre entrepreneuriale ! J’ai été signée trois ans quand j’étais à New York. Je suis très inspirée par la faculté qu’a Jay-Z, que j’ai rencontré (!), d’être à la fois un artiste et un business man. C’est ce que je tâche de faire avec Red Velvet Music Group.

Cuppy

Dans le secteur du DJing, vous êtes probablement la seule femme africaine à jouir d’un succès international. Qu’est-ce que ça fait de représenter les femmes derrière vos platines dans un secteur largement dominé par les hommes ?

Etre une femme dans une industrie masculine n’est pas facile du tout ! Surtout une femme africaine. Les Occidentaux commencent tout juste à découvrir notre musique. Au début de ma carrière, personne ne voulait entendre de l’afrobeats. Quand les gens ne connaissent pas, ils n’aiment pas. J’ai vraiment dû m’imposer pour faire partie de la scène. Le fait d’être une femme ne devait pas m’empêcher de devenir Dj. Et je le prouve à chacun de mes concerts. Je compte bien rester dans le secteur.

En 2015, vous avez donné une tournée dans huit pays d’Afrique, du Nigeria au Sénégal, en passant par le Ghana, le Rwanda ou encore l’Afrique du Sud. Garder un pied sur le continent, c’est essentiel pour votre carrière ?

Mon inspiration et mes influences sont en Afrique. Et je bâtis ma marque sur le continent, même si je suis installée à Londres. Raison pour laquelle je séjourne très fréquemment en Afrique. Notre économie au Nigeria repose sur l’industrie de la mode et de la musique, je ne peux pas ne pas en être !

Mais je me nourris également d’autres pays d’Afrique, de la culture francophone notamment, tout en apportant ma culture nigériane un peu partout où je vais. Je me sens ambassadrice de la culture africaine, pas uniquement nigériane.

Je suis fière de faire partie de la scène afro pop actuelle. J’ai travaillé dur pour ça. Grâce à des artistes comme Wizkid et Davido, nous sommes aussi reconnus. Mais c’est très important de garder un œil sur ce qu’il se passe à la maison. Je ne veux pas être qu’un phénomène de mode ! Certains artistes ne sont jamais allés en Afrique, il faut s’assurer de garder son authenticité en revenant à la source et en exprimant sa propre vision de l’Afrique.

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