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Channel: Culture – Living The African Dream
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Frédéric Bruly Bouabré & Okhai Ojeikere through

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Projet Africa 39 : 39 écrivains de moins de 40 ans réunis pour une anthologie

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Les 39 auteurs de moins de 40 ans ont été sélectionnés en mai dernier par un jury de haut niveau après un appel candidature. Ils rédigeront chacun une nouvelle ou un extrait de livre qui seront rassemblés dans une anthologie. L’introduction de cette anthologie sera écrite par le nigérian Wole Soyinka, lauréat du prix Nobel de littérature en 1986. La prestigieuse maison d’édition Bloomsbury s’est engagée à publier l’anthologie en anglais d’ici octobre 2014. L’éditeur de renom, Ella Allfrey (OBE) éditera l’anthologie.

Africa39 est une composante importante des programmes et des célébrations de la capitale mondiale du livre 2014 attribuée à port Harcourt par l’Unesco. Le projet est le fruit d’un partenariat entre le festival Hay d’Arts et de littérature SARL du Royaume uni et le Club de Lecture Arc-en-ciel de Port Harcourt au Nigéria. Le Projet Africa39, indique l’organisation, contactera et travaillera en liaison avec les prix de littérature africains, les associations d’écrivains, les magazines de littérature et les festivals littéraires. Africa39 vise à donner un aperçu du futur de la littérature africaine en faisant découvrir des jeunes africains aventuriers qui redéfiniront l’écosystème littéraire africain dans le futur. Le projet vise ainsi à promouvoir des œuvres qui mettent en exergue l’entière diversité et la complexité du continent africain.

Pour être sélectionnés, les candidats ont envoyé une œuvre créative considérée comme leur meilleure œuvre de fiction. Il s’agit d’une nouvelle ou de l’extrait d’un ouvrage plus long de fiction. Les candidatures ont été revues par un panel qui a envoyé une première liste de 120 auteurs au jury final le 15 décembre 2013. Le comité d’évaluation comprenait de grandes figures de la littérature comme Elechi Amadi, Tess Onwueme et Margaret Busby.

La ville de Port Harcourt dans l’Etat de Rivers au Nigéria est la première ville en Afrique subsaharienne à avoir reçu en 2014 le statut de la capitale mondiale du livre par l’UNESCO. Le salon du livre de Port Harcourt est un évènement dédié aux écrivains, libraires, experts littéraires et à tous les acteurs clés de l’industrie littéraire. Les organisateurs estiment que ce salon sera un important évènement littéraire panafricain et international qui contribuera à considérablement faire progresser le niveau littéraire, la littérature et l’édition en Afrique. Il se teindra en octobre prochain.

Liste des 39 écrivains sélectionnés :
Chimamanda Ngozi Adichie (Nigeria); Richard Ali A Mutu (République démocratique du Congo) ; Monica Arac de Nyeko (Ouganda) ; Rotimi Babatunde (Nigeria) ; Eileen Barbosa (Cap Vert) ; A Igoni Barrett (Nigeria) ; Jackee Budesta Batanda (Ouganda) ; Recaredo Silevo Boturu (Guinée Equatoriale) ; Nana Brew-Hammond (Ghana/USA); Shadreck Chikoti (Malawi) ; Edwige Renée Dro (Côte d’ivoire) ; Tope Folarin (Nigeria/USA) ; Clifton Gachagua (Kenya) ; Stanley Gazemba (Kenya) ; Mehul Gohil (Kenya) ; Hawa Jande Golakai (Libéria) ; Shafinaaz Hassim (Afrique du Sud) ; Abubakar Adam Ibrahim (Nigeria) ; Stanley Onjezani Kenani (Malawi/Switzerland) ; Dinaw Mengestu (Ethiopia/USA) ; Nadifa Mohamed (Somalia/UK) ; Nthikeng Mohlele (Afrique du Sud) ; Linda Musita (Kenya) ; Sifiso Mzobe (Afrique du sud) ; Glaydah Namukasa (Ouganda) ; Kioko Ndinda (Kenya) ; Okwiri Oduor (Kenya) ; Ukamaka Olisakwe (Nigeria) ; Ondjaki (Né à Luanda mais vit à Rio au Brésil) ; Chibundu Onuzo (Nigeria) ; Nii Ayikwei Parkes (Ghana/UK) ; Taiye Selasi (Ghana/Nigeria/UK/Italy) ; Namwali Serpell (Zambie/US) ; Lola Shoneyin (Nigeria) ; Novuyo Rosa Tshuma (Zimbabwe/South Africa) ; Chika Unigwe (Nigeria/Belgium/US) ; Zukiswa Wanner (Zambia/South Africa/Zimbabwe/Kenya) ; Mary Watson (Afrique du Sud /Irlande) et Mohamed Yunus Rafiq (Tanzania)


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Photo du jour : Rafael Marchante


Documentaire : découvrez Afripédia, le projet le plus créatif de l’année

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Parce que l’Afrique regorge de talents qui méritent d’être connus, Teddy Goitom, fondateur de la maison de production suédoise indépendante Stocktown Films, a décidé de leur consacrer une série documentaire inédite intitulée Afripedia.

Afripedia
 est un projet créatif. Il s’agit d’un documentaire en 5 volet qui s’intéresse à la création dynamique de jeunes artistes dans plusieurs pays d’Afrique que sont le Ghana, l’Angola, l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Kenya. Chaque épisode de 28 minutes met en scène la nouvelle culture urbaine issue des grosses métropoles africaines, aussi bien dans les domaines du cinéma, de la musique, que de la photographie, ou encore de la mode et du design.

Pour plus d’information, visitez le site internet : Afripedia.com

Source :  http://www.blackmoviesentertainment.com/Afripedia-une-serie-documentaire-pour-plonger-au-coeur-de-l-Afrique-creative_a1262.html#3pW3MFjTgx14zH6u.99


Photo : découvrez la série « How much you carry »

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« How Much Can You Carry » est avant tout un hommage à ces porteurs de vie; ceux dont la vie est lourde et où le sourire et le rire deviennent la clef d’une existence vivable.

Floriane de Lassée réalise ici une série à deux niveaux de lecture : le premier fait référence à ces caryatides modernes ; le second plus secret nous parle des divers poids que nous portons tous, qu’ils soient physiques ou psychologiques (le poids des traditions, de l’éducation, de la famille, etc.)

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Retrouvez toute la série en cliquant ici


Tunisie : les Journées cinématographiques de Carthage fêtent leurs 50 ans

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Du 28 octobre au 5 novembre à Tunis, la fête du cinéma sera totale : les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) fêtent leurs cinquante ans.

Le premier festival africain dédié au cinéma n’a pas pris une ride en 27 sessions. En alternance avec le festival panafricain du cinéma de Ouagadougou(Fespaco), jusqu’en 2015 où elles deviennent annuelles, les JCC ont connu des hauts et des bas mais gardé le cap du cinéma, même si l’aspect militant des débuts s’est émoussé. Questions d’hommes et de temps nouveaux.

L’attentat de 2015 dans les esprits

Tahar Cheriaa, leur fondateur les avaient inscrites dans la mouvance des indépendances africaines et dans la mise en place d’un axe Sud-Sud pour un cinéma africain et arabe indépendant des majors. Mais la fibre militante perdure, elle s’exprime différemment autour des problématiques du moment.

La session qui débute a été présentée sur l’avenue Mohamed V, là où un attentat avait fait 12 morts alors que les JCC 2015 battaient leur plein et avaient maintenu leur programmation malgré les risques sécuritaires comme résistance au terrorisme. Hommage aux hommes tombés pour la Tunisie mais aussi à ceux qui ont fait les JCC  avec la projection de tous les films ayant remporté le Tanit d’or.

Mais l’acteur essentiel des JCC est son public. Pas moins de 100 000 festivaliers qui patientent devant les salles, commentent et débattent entre deux projections et donnent au centre de Tunis un rythme festif au gré des concerts et des expositions. Une fête totale et une victoire du cinéma qu’auraient appréciées Tahar Cheriaa.

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Des salles de cinéma aux prisons

Loin du glamour de Marrakech ou de Dubaï, les JCC 2016 proposent en compétition officielle 18 longs métrages et 19 courts métrages, un prix de la première œuvre que se disputent 13 films, et 18 films dans la section Carthage Ciné-promesse.

Avec 11 films en lice, le cinéma tunisien, très prolixe depuis la chute du régime en 2011, a la part belle, mais le festival cinquantenaire propose également un florilège du cinéma russe et asiatique ainsi qu’un hommage très attendu au réalisateur égyptien Youssef Chahine.

Le palmarès ne sera dévoilé que le 5 novembre, mais on sait déjà que le prix de ce cinquantenaire sera attribué au cinéaste Ferid Boughedir, tandis que beaucoup parient sur « Bois d’ébène » du sénégalais Moussa Touré et « 3000 layla » de la palestinienne Mai Masri pour remporter un Tanit.

La manifestation, qui déborde l’avenue Bourguiba qui l’a vu naître, s’étend aux salles du Grand Tunis et va à la rencontre du public de 14 régions intérieures et des universités. Elle introduira également le cinéma dans les prisons, une première.

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Musique : AfrotroniX, la bande-son de l’Afrique 2.0

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Aux manettes d’un projet délirant fusionnant électro, rythmes africains et design futuriste, le musicien tchadien Caleb Rimtobaye veut rendre les Africains maîtres de leur destin.

La première fois que je suis sorti dans la rue avec mon casque pour tourner un clip, j’étais un peu mal à l’aise », avoue Caleb Rimtobaye. Le musicien a lui-même dessiné son costume, une combinaison tout droit sortie de la saga Star Wars, et surtout son improbable couvre-chef, à mi-chemin entre une boîte crânienne d’alien et un ventilateur. Il fallait au moins cet accoutrement pour défendre un projet musical visionnaire qu’il définit lui-même comme « afrofuturiste ». Son concept « AfrotroniX », qu’il a commencé à développer sérieusement en 2014, est un mélange musical détonnant, mais pas seulement.

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« Lorsque j’ai quitté N’Djamena, au Tchad, pour vivre à Montréal, en 2001, j’ai d’abord œuvré au sein de mon groupe folk H’sao, dont j’étais le chef d’orchestre, explique le trentenaire. Mais sur les scènes canadiennes, et occidentales en général, j’étais lassé de voir que la world music diffusait une image biaisée de l’Afrique et ringardisait le continent. Je voulais m’éloigner radicalement des spectacles avec tam-tams et boubous ! » Le musicien travaillait depuis longtemps avec des machines, élaborant notamment des beats hip-hop pour ses confrères rappeurs. Profitant du multiculturalisme montréalais, il poursuit dans cette veine, en mêlant au saï du Tchad (musique des danses traditionnelles) des sonorités électroniques, un zeste de musique mandingue, de dubstep… ajoutant ici et là des voix de vieilles femmes africaines ou des notes de blues saharien.

Nous pouvons nous-mêmes, Africains, dessiner notre avenir

C’est donc paradoxalement en s’appuyant sur les sons du passé et un genre typiquement occidental, l’électro, que ce savant fou a inventé la musique noire de demain. Avant même d’avoir sorti un album, les quelques titres qu’il a déjà mis en ligne (notamment son tube « Petit Pays ») ont été visionnés près d’une centaine de milliers de fois. Il est courtisé par les festivals européens, africains, et même par le producteur de Rihanna.

« Mais signer avec lui me condamnerait à faire de la musique mainstream, je ne pense pas accepter », signale cette forte tête, qui, de concert en concert, souhaite avant tout délivrer un message. « Nous pouvons nous-mêmes, Africains, dessiner notre avenir. Depuis la colonisation, nous laissons les grandes puissances nous dire qui nous sommes. Cela doit cesser. Et moi je ne crois pas que l’Afrique, demain, sera celle, apocalyptique, présentée dans les superproductions de Hollywood. Je vois un continent qui va dépasser le racisme, positiver, miser sur la haute technologie, une esthétique épurée… » Pas sûr que son casque fasse fureur en 2030, mais la musique et le message de Caleb Rimtobaye ont déjà plusieurs longueurs d’avance.

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Littérature : Leïla Slimani décroche le Goncourt 2016 avec « Chanson douce »

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C’est la consécration pour l’écrivaine franco-marocaine qui décroche ce jeudi le prestigieux prix littéraire. Il lui a été remis par Bernard Pivot.

Un mois jour pour jour après avoir soufflé ses 35 bougies, Leïla Slimani va pouvoir à nouveau célébrer un heureux événement. La romancière, ex-collaboratrice de Jeune Afrique, décroche le prestigieux prix Goncourt pour son second roman Chanson douce. Dans ce thriller social, l’auteure aborde la question de la maternité sous l’angle de la dépendance mutuelle qui se tisse entre une mère et la femme payée pour garder et aimer son enfant, entre une employée de maison et ses patrons.

Leïla Slimani s’impose entre autres devant Petit pays de Gaël Faye, surprise africaine de cette rentrée littéraire.

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Musique : Princess Nokia nous ensorcelle avec un clip en hommage à ses racines africaines

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Dans son nouveau clip, « Brujas » (« Sorcières »), la rappeuse du duo Princess Nokia, originaire de Harlem, rend hommage à ses racines latino-africaines.

Dans le nouveau clip de Princess Nokia, duo composé avec le producteur OWWWLS, Destiny rappe ses origines latino-africaines. Elle invoque aussi la religion yoruba de ses « ancêtres nigérians ». La séquence commence d’ailleurs par un chant qui semble être un traditionnel yoruba.

Réalisé par ses soins, le clip alterne ensuite des scènes tournées en forêt et d’autres en bas d’un block. Et de chanter : « Je suis une Noire américaine tout droit venue de la [religion] yoruba, mon peuple vient de la diaspora d’Afrique, de Cuba. […]  Et mes ancêtres [viennent] du Nigeria, mes grands-mères étaient des sorcières. »

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Égypte : découverte d’une momie intacte près de Louxor

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Des archéologues espagnols ont découvert une momie pharaonique pluri-millénaires « en très bon état », dans une tombe près de Louxor, dans le sud de l’Égypte, a annoncé dimanche le ministère des Antiquités.

La découverte a été faite près du « temple des millions d’années » construit par un pharaon de la 18ème dynastie, Thoutmosis III (1479-1425 av. J.C) sur la rive ouest de Louxor, véritable musée à ciel ouvert à 700 kilomètres au sud du Caire.

« La très belle momie, recouverte d’un cartonnage (couches de lin tenues par du plâtre, ndlr) est en très bon état », selon un communiqué du ministère des Antiquités.

La momie a été retrouvée dans un sarcophage en bois aux couleurs vives, dans une tombe qui pourrait dater de la troisième période intermédiaire (1075 à 664 av.J.C.) et dont le propriétaire serait un homme de la noblesse, Amenrenef, portant le titre de « serviteur de la maison royale », d’après le texte.

Le cartonnage de la momie « présente de nombreuses décorations colorées qui reprennent des symboles religieux de l’Égypte antique, telles que les déesses Isis et Nephtys déployant leurs ailes, ou encore les quatre fils d’Horus », selon la chef de la mission archéologique, Myriam Seco Álvarez.

Louxor, ville du sud de l’Égypte qui compte 500 000 habitants, est célèbre pour ses temples pharaoniques sur les bords du Nil.

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Musique classique : qui sont les grandes voix africaines ?

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Ils chantent sur les planches des plus grands opéras du monde et ils sont africains. « Jeune Afrique » dresse le panorama des plus grands interprètes de musique classique européenne, nés sur le continent.

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[Le style de] Fally Ipupa : la sobriété portée aux nues

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Fally Ipupa est le prince de la pop congolaise, mais pas seulement. Dans la tradition des paillettes de la sape, il a imposé une sobriété flamboyante. Décryptage d’un style vestimentaire soigné.

À 39 ans, Fally Ipupa est considéré comme un dieu vivant dans son pays natal, la RD Congo. Celui qu’on surnommait Anelka, qui s’est rebaptisé Dicap La Merveille – en hommage à l’acteur américain Leonardo Di Caprio – ou encore Hustler, fête cette année ses dix ans de carrière solo. Il s’apprête à sortir son cinquième album.

Sa musique, à l’image de son déhanché, emporte le public sur son passage, bien au-delà des frontières du fleuve Congo. Alors qu’il partage en ce moment la scène avec R. Kelly aux États-Unis, il a également enregistré un titre avec le rappeur français Booba. La recette de ce succès devenu international ? Une voix exceptionnelle et un répertoire de pop africaine moderne, qui ne sacrifie pas pour autant les bases de la rumba congolaise et du soukous. Mais Fally Ipupa est aussi un ambassadeur de l’élégance, qui apporte autant de soin à la qualité de sa musique qu’à son apparence.

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Musique – Shay : « J’ai une relation d’amour avec l’Afrique et la RD Congo, mon pays »

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Entretien avec Shay, jeune rappeuse et sensation forte de cette année 2016. Révélée par Booba, elle s’apprête à sortir « Jolie garce », son premier disque.

C’est incontestable, c’est la révélation féminine de l’année 2016. Son titre « PMW » (plus de 30 millions de vues sur YouTube) sorti au début de l’été a mis tout le monde d’accord : elle est celle que tout le monde attendait dans le rap francophone. La rappeuse belge y révèle une identité très affirmée, sensuelle, avec un flow hypnotique et des paroles explicites très assumées. Rien n’est dû au hasard : derrière Shay et son premier disque très réussi, Jolie garce, c’est une histoire de famille, de musique et de travail, où l’Afrique tient une place centrale.

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Une quarantaine d’artistes maliens s’engagent pour promouvoir une autre Histoire de l’Afrique

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De nombreux artistes maliens se réunissent ce mercredi au siège de l’Unesco à Paris pour promouvoir l’enseignement de l’Histoire générale de l’Afrique, au sein de l’Unesco, qui travaille depuis 1964 sur un vaste projet de réécriture de l’histoire du continent.

Plus d’une quarantaine d’artistes renommés de la scène franco-malienne ont décidé de rejoindre ce lundi la Coalition des artistes pour promouvoir l’Histoire générale de l’Afrique, s’est félicité l’Unesco dans un communiqué adressé le 5 décembre.

Parmi eux, les rappeurs Barack Adama de Sexion d’Assaut et Mokobé du 113, Amadou et Mariam, Oxmo PuccinoRokia Traoré ou encore Salif Keïta et Ballaké Sissoko.

L’Histoire générale de l’Afrique fait référence au travail mené depuis 1964 par l’Unesco pour réécrire une histoire de l’Afrique « libérée des préjugés raciaux hérités de la traite négrière et de la colonisation » et de « favoriser une perspective africaine ».

Pour l’heure, cela représente huit volumes, de plus de 1 000 pages chacun, auxquels s’ajoutent de nombreux travaux de recherche retraçant l’histoire du continent des origines de l’humanité jusqu’aux plus récents développements.

Sensibiliser la jeunesse

Lancé en 1964 sous l’égide de l’Unesco, soit un an après la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), l’ancêtre de l’Union africaine (UA), ce projet colossal a mobilisé plus de 230 historiens, autour de grandes figures telles que Joseph Ki-Zerbo ou Cheikh Anta Diop.

La mission de la Coalition d’artistes est de « faire descendre l’immense savoir contenu dans les huit volumes de l’Histoire générale de l’Afrique dans l’esprit du peuple », a indiqué son porte-parole, le musicien congolais Ray Lema. Autre objectif : « Sensibiliser la jeunesse aux messages véhiculés par cette oeuvre ».

La ministre de la culture du Mali, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, assistera à la cérémonie d’engagement des artistes, qui aura lieu à Paris le 7 décembre.

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Aisha Dème, nouvelle présidente de la Fondation Music In Africa

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Pour la première fois, le Conseil d’administration de la Fondation Music In Africa sera présidé par une femme, Mme Aisha Dème du Sénégal.

Mme Dème a été élue lors de la 4e assemblée générale annuelle de l’organisation panafricaine qui s’est tenue à Addis-Abeba, en Éthiopie, le 10 novembre dernier.

Membre de la fondation, Mme Dème a auparavant siégé au conseil d’administration comme Vice-présidente de 2014 à 2016. Elle faisait également partie du premier comité de gestion de l’organisation mis en place en 2012. En outre, elle a travaillé en étroite collaboration avec le comité « contenu et éducation » de la Fondation créé en 2015.

Mme Dème a une vaste expérience dans le domaine des médias et des arts. En tant que responsable culturel, son expertise est largement reconnue. En 2009, elle a co-fondé Agendakar.com, première plateforme web dédiée aux arts et à la culture au Sénégal. Elle a travaillé avec des organisations telles que la Biennale de Dakar, Amnesty International, Oxfam et Save The Children.

Après un diplôme en informatique à l’École Supérieure Polytechnique de Dakar, Mme Dème a été employée de banque pendant 5 années, mais décide de s’éloigner du secteur bancaire pour se lancer dans la promotion des arts. Pour ce faire, elle reprend des études pour un Master en communication.

« Être présidente de la Fondation Music In Africa, qui couvre déjà 26 pays sur le continent, est un défi stimulant. Je le prends avec une grande humilité », a déclaré Mme Dème après son élection en Éthiopie.

« Je rends hommage à mon prédécesseur, le Dr Ribio Nzeza Bunketi Buse pour son travail et je remercie la Fondation Music In Africa de m’avoir fait confiance », a-t-elle ajouté.

L’organisation a également accueilli deux nouveaux membres du conseil lors de son AG annuelle, M. Faisal Kiwewa d’Ouganda et M. Adé Bantu du Nigeria, Ils remplacent M. Bill Odidi du Kenya et M. Seta Ramaroson de Madagascar – deux membres fondateurs qui continueront de travailler avec la Fondation au sein du Comité des adhésions et du Comité du « contenu et éducation ».

La Fondation Music In Africa a été fondée en 2013 à Nairobi, Kenya, et a pour objectif d’assurer le développement du projet Music In Africa initié en 2011 par la Fondation Siemens, le Goethe-Institut et des partenaires de toute l’Afrique. La Fondation a pour mission de soutenir le secteur de la musique africaine en favorisant le partage des connaissances, en créant des opportunités et en développant les capacités pour ceux qui opèrent dans le secteur.

Le portail Music In Africa (www.musicinafrica.net), portail d’informations et d’échange dédié à l’industrie musicale africaine, est l’un des produits-phares de la Fondation. D’autres activités de l’organisation comprennent la formation pour les professionnels de la musique, La création d’opportunités pour permettre aux artistes de se produire sur scène la découverte de talents, le renforcement du potentiel et du plaidoyer.

Music In Africa a son siège à Johannesburg, Afrique du Sud et a des bureaux régionaux en République Démocratique du Congo (RDC), au Kenya, au Nigeria et au Sénégal.

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